Depuis un temps, il se vit à Kinshasa, capitale de la République dé- mocratique du Congo une insécurité que la population n’arrive plus à comprendre. Nul n’est épargné, vieux et pe- tit, hommes et femmes, journalistes et militaires, aucune couche de la population kinoise n’est mise de côté. Voilà quelques jours dans la commune de Kinsha- sa un centre médical qui porte bien son nom en a été victime. Dans la nuit du lundi au mardi, plus d’une cinquantaine de bandits appelés communément KULUNAS à Kinshasa ont fait irruption dans ce centre et ont commis d’énormes dégâts. Rien n’a été épargné par les malfrats. La pharmacie vidée de tous ses produits, la banque de sang siphonnée, les malades eux-mêmes dépouillés de tous ce qu’ils avaient comme argent et bien en nature et pour cou- ronner le tout, deux des infirmières récemment recrutées dans ce centre ont été violées par ces hommes qui pour certains possédaient des armes à feu et d’autres des armes blanches . La police, comme toujours, est interve- nue tard, les bandits ayant déjà pris fuite. Informé de la situa- tion, le commissaire de Kinshasa a fait une rapide descente sur terrain qui a fort heureusement abouti à l’arrestation de quelques bandits. Jugés en audience publique au parquet de matete, les sanctions sont tombées, deux par- mi ces bandits ont été condamnés à 20 ans de prison, deux autres acquittés puisque in- nocentés. Pour le commandant du com- missariat de kinsenso, les enquêtes ne s’arrête- ront pas aussi longtemps que toute la bande qui a commis ce forfait du centre hospitalier ne seront pas mis aux arrêts. En solidarité avec les infirmières violentées et qui ont tenu à témoi- gner à l’audience mal- gré leur état physique et physiologique atteint, la présidente par interim de la corporation a décrié les faits et a par la même occasion an- noncé que «pour rester solidaire avec les dames outragées, trois jours de grève ont été décrétés pour faire comprendre à l’opinion tant natio- nale qu’internationale la colère qui mine cette tranche de la population. Ou va-t-on donc avec cette situation d’insé- curité? Cela prend une tournure de plus en plus dramatique à Kinsha- sa. Espérant que dans les prochains jours la situation s’améliorera, nous demandons aux autorités nationales l’éradication de ce phénomène tragique qui inquiète les kinois».
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