La journée Al-Ghods, journée de déni de l’apartheid et de l’occupation
Le dernier vendredi du mois sacré du Ramadan a été décrété « Journée mondiale d’Al-Ghods » par le Guide suprême de la République islamique d’Iran, Imam Khomeiny, d’heurese mémoire, pour attirer l’attention de la communauté internationale sur le sort de Ghods et sauver la Palestine. Cette journée marque la solidarité des musulmans et de tous les épris de la liberté du monde en faveur des droits légaux et humains du peuple palestinien.
Les occupants sionistes depuis sa fondation en 1948 tuent des musulmans palestiniens ainsi que d’autres nations musulmanes et arabes. Le massacre d’environ 100 000 Palestiniens et Arabes depuis 1948 a été témoin des crimes de ce régime et à cet égard,l’année dernière (2020) l’armée de ce régime a martyrisé plus de 70 civils et en a blessé 6 740. Au cours de la même période, le nombre d’opérations de tirs menées par l’armée et les colons sionistes était supérieur à 1600. Au cours des 20 dernières années seulement, ce régime a martyrisé plus de 2 100 enfants palestiniens par ses troupes et ses colons sionistes. En 2020, le nombre de femmes et d’enfants palestiniens martyrisés était de 20. Martyre de 16 prisonniers palestiniens en 2020 à la suite de la torture, de la négligence médicale de l’Organisation des prisons sionistes et du refus d’accès au vaccin contre corona aux prisonniers palestiniens, 4400 prisonniers palestiniens dont plus de 40 femmes et 170 enfants et 700 prisonniers malades dont plus de 300 sont atteints de maladies chroniques et plus de 100 sont dans un état critique en raison de covid19 et de violations des droits de l’homme et des lois internationales, y compris la torture brutale des prisonniers palestiniens de sorte que Jusqu’à présent, plus de 70 prisonniers palestiniens ont été torturés à mort par les forces du régime font partie des autres crimes de ce régime.
Action inhumaine du régime sioniste, Le siège de la bande de Gaza pour la quatorzième année consécutive (depuis 2007) a privé plus de 2 millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza de la liberté de mouvement et de l’accès aux besoins de première nécessité, et l’économie de cette région est exposée à la destruction et à l’effondrement ; Créer des restrictions et empêcher l’entrée de vaccin corona dans la bande de Gaza (Malgré une forte densité de population) et aussi la destruction des terres agricoles dans cette zone en raison du rejet des eaux de crue sur les terres agricoles et aussi, l’adoption d’une loi au parlement de ce régime appelée loi sur l’État-nation juif, qui montre le fait qu’Israël est un régime d’apartheid, raciste, antidémocratique et arrogant qui ne respecte même pas les droits fondamentaux et naturels des habitants de la Palestine occupée et les divise en citoyens du 1er et du 2e degré.
Le régime occupant de Ghods (Jérusalem), par des mesures telles que la judaïsation de Jérusalem par la poursuite des colonies et l’annexion de certaines parties de la Cisjordanie, la destruction des maisons, l’expulsion et le déplacement forcé des Palestiniens, en particulier à Jérusalem, ainsi que la consolidation de sa présence dans les territoires palestiniens, en opposant ainsi à la résolution 2334 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la cessation des colonies dans les territoires occupés alors que la sécurité repose notamment sur la cessation desdites colonies dans les territoires occupés, le changement du contexte dans la partie oriental de Jérusalem ; l’annexion progressive de la région à la Palestine occupée et l’augmentation de la présence militaire et de la surveillance dans celle-ci, interdisant la circulation des citoyens palestiniens vivant à Jérusalem et révoquant leur carte d’identité. L’abolition des permis de séjour permanent pour les résidents palestiniens en violation du droit et des accords internationaux, en particulier de l’article 43 de la Convention de La Haye et de la quatrième Convention de Genève, vise en fait l’évacuation de Jérusalem occupée des peuples autochtones et sa judaïsationcomplète.
En conséquence, tout en soulignant la nécessité du retour de plus de 7 millions et 200 000 Palestiniens déplacés dans le monde dans leur mère patrie sur base des normes et des droits humains, la République islamique d’Iran avait présenté un plan en quatre articles (enregistré au Secrétariat de l’ONU) concernant le règlement de la crise palestinienne sur la tenue d’un référendum national, qui a été accepté par tous les gouvernements et nations sur base des principes démocratiques et du droit international et le considère comme une bonne alternative aux précédents plans ratés et estime aussi que l’action internationale et contraignante contre le régime sioniste par les organisations et les forums internationaux, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que la prévention de ses travaux politiques et la prise d’otages de ce Conseil et des organisations similaires par les partisans du régime sont d’autres mesures nécessaires pour contrer la poursuite des crimes du régime sioniste.
Pendant ce temps, l’Assemblée générale des Nations Unies en 2020 avait prononcé au total de 23 condamnations, dont 17 étaient liés au régime sioniste. Ces condamnations font suite à des crimes et violations commis par le régime sioniste contre les Palestiniens et la Syrie et le Liban, les colonies, l’occupation des terres, le mépris du droit à l’autodétermination, la question des réfugiés palestiniens, les changements de frontières, les problèmes économiques et financiers, etc.
À cet égard, la République islamique d’Iran, malgré toutes les restrictions résultant des sanctions oppressive de l’arrogance mondiale contre la nation iranienne, a toujours appelé à la réalisation des idéaux légitimes de la Palestinienne opprimée et soutenu sa résistance contre les maux et les crimes du régime occupant et d’apartheid sioniste. Elle estime que la question de Palestine peut être résolue sans aucun doute lorsque l’authenticité, l’identité et les droits du peuple palestinien dans la souveraineté des territoires occupés seront reconnus et que le peuple palestinien pourrait librement exercer son droit à l’autodétermination.
Mohammad Javad Shariati
Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Islamique d’Iran en RDC
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