L’opinion tant nationale qu’internationale craignait des troubles voire des affrontements avant, pendant et après les élections générales du 30 décembre 2018.
Les prophètes de malheur de l’intérieur et de l’extérieur du pays avaient prédit toutes sortes de calamités claires qui tomberaient du ciel sur l’ensemble de la République Démocratique du Congo.
Plus de peur que de mal étant entendu qu’aucune goutte de sang n’a coulé, aux lendemains de l’annonce des résultats de l’élection du nouveau président de la République. Nonobstant le malaise vite dissipé de Fatshi, le passage de pouvoir entre le président élu et son prédécesseur s’est passé dans le meilleur du monde, le 24 janvier 2019. Comme pour attester que Joseph Kabila et son successeur ont démontré à la face du monde que le déluge universel ou l’Armageddon n’auront pas le déclic sur le sol de la République Démocratique du Congo. En lieu et place de l’apocalypse, l’aurore illumine le firmament de ce grand et beau pays au cœur de l’Afrique. Un Congo Fort, uni et et prospère.
Deux artisans pour un passage de pouvoir civilisé
L’un, Joseph Kabila Kabange
En 18 ans de règne, il s’est confirmé démocrate. Il a organisé, avec brio trois cycles électoraux. En 2016 et 2011, le président Kabila, fils est sorti, chaque fois, vainqueur. La constitution est respectée en 2018. Il conduit les élections sans se représenter au scrutin du 30 décembre dernier. Joseph Kabila étonne ses adversaires, la communauté internationale y compris. C’est un large sourire qu’il affiche le 24 janvier 2019 en cédant le pouvoir au vainqueur de l’élection présidentielle du troisième cycle électoral.
Et l’autre, Félix-Antoie Tshisekedi Tshilombo
Un visionnaire éclairé, le fils de l’opposant historique a tendu la main au camp du Front-Commun pour le Congo (FCC). La coalition a produit des fruits mûrs. Pas d’accrois ni d’écueils. En revanche, c’est l’endurcissement et la convivialité observés au quotidien au sommet de l’Etat. Pour preuve, la nomination du premier ministre FCC, le 20 mai 2019. Le professeur Ilunga Ilunkamba Sylveste a l’assentiment du Chef de l’Etat qui le désigne pour conduire la respublica à de nouveaux horizons car la devise se résume en ces mots : « le peuple d’abord». En définitive, il y a lieu d’espérer que la coalition CACH et FCC conduira les congolaises et congolais à des lendemains meilleurs.
Discussion about this post