De son ancienne appellation «Institut National de Sécurité Sociale» (INSS), cette entreprise paraétatique est devenue la «Caisse Nationale de Sécurité Nationale», CNSS en sigle. Cette mutation étant intervenue depuis le 15 juillet 2018 à l’issue des 15ième réunions extraordinaires des ministres tenue à Kinshasa. C’est également à cette occasion que la nouvelle organisation de la CNSS a été décidée en vue de lui permettre un fonctionnement qui répond aux nouvelles réalités, et surtout pour mieux affronter les nouveaux enjeux dans la veine de son objet social.
Pour l’ essentiel, cette mutation vise en point de mire la réduction des disparités entre les prestataires sociaux et l’amélioration de l’accès de tous à une protection sociale digne et équitable. Cela découle de la volonté de la Constitution de notre pays précisément en son article 122 alinéas 14. En rappel, cette nouvelle loi sur le régime général de la Sécurité Sociale se substitue au Décret-loi organique du 29 juin 1961 jugé inadapté aux réalités du moment. Elle a donc obéi à l’impératif des innovations qui concernent la couverture sociale, les prestations et leurs conditions d’octroi qui tiennent compte du nouveau contexte. Conformément à l’article 10 de la loi instituant la CNSS, cette institution devra fonctionner sous l’égide d’un Conseil d’ Administration composé de manière tripartite avec exigence de parité ; Le président du Conseil d’administration qui sera élu par ses paires pour un mandat d’un an sera secondé de quatre administrateurs dont deux représentants de l’Etat, le garant, et parmi lesquels sera choisi le Directeur Général. Le Conseil comprendra aussi un représentant des employeurs et un représentant des travailleurs. L’équipe sera trônée par un Directeur Général choisi par consensus entre les partenaires sociaux ; il sera nommé par Ordonnance- Présidentielle. Contrairement aux anciennes dispositions, leur mandat sera de 3 ans au lieu de 5 ans. En effet, il y a lieu de reconnaître la flexibilité, le pragmatisme et les capacités managériales qu’incarne madame Agnès Mwad Nawej Katang, Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale; elle n’ a ménagé aucun effort pour se laisser entrainer dans le vent du changement en y apportant sa riche expertise pour de nouvelles orientations en termes des lois et des innovations pour que l’ entreprise qu’ elle gère avec autant de dextérité depuis bientôt une décennie ne soit pas en reste des réalités actuelles du monde du travail , et surtout de la sécurité sociale. Ces nouvelles lois et innovations concernent l’élargissement du champ d’application, l’uniformisation de l’âge d’ouverture à la retraite revu à 60 ans pour l’ homme et la femme, à 65 ans pour le départ d’ office, l’extension des allocations familiales sur toute l’ étendue de la RD Congo, l’ octroi des allocations prénatales et de maternité à la femme assurée et au conjoint de l’ assuré, et le paiement des indemnités journalières à la femme assurée . Avec évidence, et à la moyenne de cette gamme d’innovations, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale offre une couverture maximale à vie à tous ses prestataires. Cependant, il incombe à chaque employeur de se conformer aux prescrits de la loi en déclarant et en versant régulièrement les cotisations de ses travailleurs pour leur garantir un avenir assuré , meilleur. A chaque employé de bien maitriser les dispositions légales y relatives. Pour parvenir à cette fin, le département juridique, social et fiscal de la CNSS, sous la coordination de madame Agnès Mwad Nawej Katang, Directeur Général de la caisse Nationale de Sécurité Sociale, de concert avec tout le Comité de gestion, avait dressé une proposition de 18 modifications substantielles adoptées par la nouvelle loi et incluses à tout l’arsenal juridique de la sécurité sociale en RDC. A titre illustratif : En République Démocratique du Congo, le régime général de la sécurité sociale prévoit les trois branches suivantes : la branche des risques professionnels, la branche des pensions et celle des prestations aux familles. Dans la nouvelle loi, cette dernière branche regroupe en son sein deux autres prestations sociales notamment les prestations prénatales et de maternité. Sous cette nouvelle loi, le droit aux allocations prénatales est ouvert à toute femme assurée ou à la conjointe d’un travailleur assuré à compter du jour de la déclaration de la grossesse à l’ établissement public de la Sécurité sociale. Le droit à l’allocation de maternité est ouvert à toute femme ou à la conjointe d’un travailleur assuré qui donne naissance à un enfant. Le travail accompli par l’ancienne INSS sous le mandat de madame Agnès Mwad Nawej Katang, en sa qualité de Directeur général ne peut passer inaperçu ; il restera gravé dans les annales de la CNSS. Les retombées issues de ce travail gigantesque sont salutaires pour tous les bénéficiaires. L’objectif visé étant la couverture maximale à tous ses prestataires durant toute leur vie. Quoi de plus encourageant que de constater cette réforme pérenne sous le mandat d’une femme ?.
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