Prévues pour dix jours, les consul-tations initiées par le président de la république, Felix Antoine tshilobo tshisekedi sont arrivées à leur fin, selon la direction de communication de la première institution de la RDC.
Et comme il fallait s’y attendre , un tête à tete est déjà envisa-gé entre les deux autorité mo-rales de la coalition au pouvoir, c’est-à-dire , le président de la république et son prédécesseur et sénateur a vie, Joseph Kabila Kabange,et ce, en présence d’un témoin de taille, en la personne de la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC , madame Leila zeroughoui.
Ce qui prouve à suffisance que la clé de la crise en cours en RDC, se trouve bel et bien entre les mains de ces deux personna-lités et pas ailleurs. Ceci d’autant plus que ce sont elles, et elles seules, qui ont concocté l’accord de coalition qui les divises et les opposes présentement.L’opinion retient qu’a l’issue des présidentielles et législatives de 2018, les électeurs congolais ont élu Felix Antoine tshiseke-di comme président de la répu-blique, mais ne lui ont pas donné la majorité au parlement, ayant jugé bon de l’accorder au FCC de joseph Kabila Kabange, créant ainsi une situation légale de co-habitation.Mais, tirant les leçons sérieuses de l’expérience de cette situation dans leur pays, les deux leaders ont puisé dans la sagesse pour décider de la gestion commune du pays, en lieu et place de la cohabitation. Un mariage contre nature certes, mis vivement im-posé par la circonstance. Chose impensable avant les élections susmentionnées, eu égard à l’an-tagonisme entre les deux auto-rités morales de la coalition au pouvoir.Cet accord de cogestion a été cependant conclu à l’insu du peuple et n’a jamais été divulgué, jusqu’à ce jour.Ce qui explique le fossé ou la fracture qui existe entre les deux leaders signataires de celui-ci et les membres de leur camps res-pectifs, ceux du CACH n’hésitant pas à le dénoncer, dès le départ, tandis que ceux du FCC le soute-nant mordicus.Mais , les deux autorités mo-rales ont, dans leur profession de foi, relevé l’importance capi-tale de leur accord, jusqu’au 23 octobre dernier, quand , dans un bref message à la nation, le numéro 1 du CACH et chef de l’Etat, a clairement exprimé son ras-le-bol et s’est engagé à pro-céder aux consultations des re-présentants du peuple, en vue de créer une union sacrée de la nation, tout en évitant de prendre la lourde responsabili-té de rompre le premier l’accord en question.De l’autre côté, l’autorité mo-rale du FCC ne veut pas non plus, être le premier à rompre l’accord qui lie le FCC au CACH et se dit ouverte au dialogue, mais plutôt dans le cadre des structures et mécanismes pré-vus par l’accord de coalition et de clair que le cadre de concen-tration prévu par ledit accord reste le seul mécanisme de discussion des divergences qui opposeraient les deux parties.C’est pour avoir compris ce manque de confiance et de courage que moult congolais, dont Olengankoy et Ne Mwan-da Semi, naguère pourtant présenté comme un déréglé mental, ont, après consultation par l’autorité morale du CACH, invité les deux leaders à mettre des glaçons dans leur verre de whisky, pas de vin, mais de cette liqueur forte qu’on appelle whisky. Signification n’est pas ?C’est assurément pour l’avoir aussi compris de la sorte que les évêques de la CENCO ont jugé bon de rencontrer le n0 1 du FCC, sans doute pour lui proposer de rencontrer son allié du CACH, aux fins de recoudre le tissu de leur coalition.Une démarche qui vient de bénéficier de l’assentiment de l’ONU, à travers la représentante du S.G. en RDC, qui sera témoin de cette rencontre historique, mais déjà polémique.Initiative à soutenir absolu-ment, si on aime vraiment ce pays et son peuple
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