« En conclusion, après vérification objective des documents en notre possession, l’ACAJ conclu en ce que le contrat de prêt, entre Gécamines et Fleurette Mumi,a bel et bien existé ; et le transfert de 128 millions d’euros a été effectué. »peut-on lire en substance sur le compte Twitter du 17 février 2020 de Maitre Georges Kampiamba , Président de l’Action Congolaise pour l’accès à la Justice, ACAJ ,en sigle.
Par cette déclaration, Me Georges Kampiamba, s’incline et reconnait l’existence de ce prêt de 200 millions d’euros par Fleurette Mumi Limited à Gécamines, un dossier qui a alimenté l’opinion tant national qu’international, ces deux derniers mois jusqu’à toucher certaines sensibilités politiques.
Pour rappel, la justice avait ouvert un dossier contre le conseil de gestion de la Gécamines que pilote le tadem Yuma-Kamenga sur base des accusations de l’ACAJ quant à la traçabilité de cette colossal somme. Pourtant du côté Gécamines, la créance de 128 millions d’euros apparait bel et bien dans les états financiers de la Gécamines pour l’exercice 2017 – 2018 et approuvés par l’Assemblée générale de Gécamines, avec le Rapport des commissaires aux comptes, chose que Me Georges Kapiamba rejeté avant. Oui, l’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur est diabolique, dit-on.
Toutefois, Me Georges Kampiamba a estimé que les informations en sa possession ne sont pas suffisante et plaide pour que la Gécamines et la Raw Bank répondent à ses correspondances pour obtenir de complément d’informations sur certains points d’ombre.
« L’ACAJ encourage vivement ces deux dernier dernières, en particulier la Gécamines, à le faire afin de lui permettre d’en exploiter dans le rapport détaillé qu’elle va publier incessamment sur la gestion du prêt reçu. Elles doivent au dialogue social. »Insiste-t-il. Redevabilité oblige !(NDLR). Dossier à suivre
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