Ouvert le lundi 7 octobre en Afrique du sud, la 3eme session des parlementaires panafricains, ou elle était invitée d’honneur, Jeanine Mabunda Lioko s’est présentée comme un fervent défenseur du bonheur qui vise la solidarité entre les populations Africaines.
Prônant une vision à la fois sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation des africains, le panafricanisme vise à unifier une communauté en vue de travailler pour le développement collectif de l’Afrique. La présidente de la chambre basse du parlement congolais est convaincue qu’avec la détermination, l’unité et le travail collectif des fils et filles du continent africain, l’Afrique peut devenir véritablement une puissance mondiale. Du haut de la tribune, l’élue de Bumba a rappelé à ses collègues parlementaires le combat qu’avait mené Patrice Emery Lumumba, Thomas Sankara, Sékou Touré,Kwameh Nkruma, Nelson Mandela qui, par leurs actions ont démontrés que le développement ne peut se réaliser que si on travaille dans l’unité ;ceci fait d’eux des modèles pour l’Afrique entière. L’Afrique dispose d’un énorme potentiel en termes des ressources humaines, des ressources naturelles et énergétiques pour apporter des réponses à ces nombreux défis auxquelles elle fait face. Il nous suffit de travailler durement pour que les priorités que nous nous sommes définies prévues dans l’agenda 2063 de viennent une réalité. Jeanine a fait savoir à ses collègues que les populations africaines du nord comme du sud, de l’est comme de l’ouest ainsi que du centre nous interpellent pour que nos actions puissent améliorer leur quotidien. La présidente de la chambre basse du parlement congolais a souligné que l’océan atlantique et la mer méditerranée sont devenus des cimetières pour la jeunesse africaine. Comme dirigeant, nous avons le devoir d’offrir à cette jeunesse des opportunités en terme d’emploi pour que soit bannie la peur du lendemain et d’ajouter «il est certes vrai qu’en tant qu’organe de l’Union Africaine, en attendant la ratification par les États membres du protocole de Malebo qui confère le pouvoir législatif au parlement Africain, il nous appartient de formuler des recommandations et résolutions précises dans le sens de l’amélioration de la gouvernance politique et économique. Jeanine Mabunda a lancé un appel aux autres États africains n’ayant pas encore adhéré de pouvoir ratifier l’acte constitutif du parlement Panafricain. Aujourd’hui que la RDC vit une passation pacifique du pouvoir, l’élue de Bumba a vanté cette belle expérience que vit la République Démocratique du Congo qui doit servir d’exemple pour toute l’Afrique. Pour une mise en œuvre réelle des programmes de transformation à la fois qualitatifs et quantitatifs sur notre continent, il est important de garantir au préalable la tranquillité intérieure par la démocratie. En ce qui concerne mon pays le Congo, jadis perçu comme le mauvais élève de la classe, nous venons de procéder à une transition pacifique entre le président sortant Joseph Kabila et le président entrant Félix Tshisekedi ; pour la première fois nous avons un président sortant à la retraite après les 2 mandats prévus par notre constitution, à déclaré Jeanine Mabunda. Elle a poursuivi son allocution en rappelant à ses collègues parlementaires la formule «originale» de la coalition au pouvoir qui selon elle a permis d’instaurer la tranquillité politique. Ce choix de notre nouvelle génération politique conduite par le président Tshisekedi permet la sérénité politique ressentie positivement par la population. Cette belle expérience peut servir de modèle dans l’Afrique des grand lacs. Un vaste Congo en paix est alors un atout pour l’ensemble du continent. Jeanine Mabunda n’est pas restée indifférente face à la situation de vulnérabilité qui frappe ses frères et sœurs africains, elle a lancé un appel à tous les États africains à plus de protections des femmes et des jeunes, par la même occasion aux partenaires d’accroître leur soutien en faveur des pays qui abritent les réfugiés. La pertinence de ce discours du numéro 1 des députés congolais prononcé lors de la 3ème session des parlementaires panafricains n’a pas laissé indifférent ses collègues parlementaires ; ils l’ont reçue avec beaucoup de conviction.
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