C’est depuis le mois de juillet 2016, vers la fin du mandat présidentiel de Joseph Kabila que la République Démocratique du Congo a été démembrée en vingt-six Provinces.
Ce processus salué au départ par un bon nombre des congolais est aujourd’hui sujet des plusieurs controverses.
Ce processus s’inscrit dans l’idée de la constitution de rapprocher les Gouvernés aux gouvernants pour un développement des entités territoriales décentralisées.
De 2006 jusqu’en 2016, la RDC comptait Onze provinces avant d’en avoir vingt-six depuis juillet 2016 jusqu’à ce jour.
Cinq ans après la mise en place de la décentralisation, l’heure est au bilan à la fois positif et négatif selon les analyses des uns et des autres.
Pour le Chef des Travaux Kalenge Yantumbi Mukena, enseignant à l’Institut Supérieur Pédagogique de Lubumbashi et responsable de la Maison du Livre estime que » ce n’était pas opportun de diviser le pays en 26 Provinces ».
IL ajoute qu’il était encore tôt de passer à ce processus qui a à la fois suscité des tensions politiques, ethniques dans toutes les provinces.
Ce constat est aussi fait par l’ingénieur Ewing Yanda, acteur politique basé à Lubumbashi qui affirme que la décentralisation est venue non seulement rapprocher les gouvernés aux gouvernants mais aussi et surtout accentuer la dose du tribalisme dans les entités territoriales décentralisées.
Le CT Yantumbi reconnaît la présence de 26 Provinces comme un point positif de ce processus.
« Ce Processus a été un fiasco et il faut le repenser, car dans l’ensemble du pays, deux ou trois provinces émergent mais d’autres n’ont pas encore décoller jusqu’à ce jour » renchérit-t-il.
Signalons que ce processus a été un début du développement pour certaines entités et un échec pour d’autres. D’où cet appel des analystes de revoir le bien fondé de ce processus pour bien le matérialiser en lui accordant son vrai sens qui est le développement à la base.
Discussion about this post