Depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, la République Démocratique du Congo s’est taillé un chemin sur lequel, à travers les hauts et les bas, elle a construit une histoire pleine des péripéties sur le plan politique, économique, religieux, coutumier, scientifique, sportif et dans bien d’autres domaines de la vie. Sur l’un et l’autre plan, ce grand pays au cœur de l’Afrique a offert à ce vieux continent autant qu’au monde entier des personnalités qui s’affichent et qui ont pu laisser leurs noms sur la belle page de l’histoire au-delà des frontières nationales et africaines.
Faudrait-il rappeler le Prix Nobel de la paix accordé au Docteur Denis Mukwege et le Prix Noguchi accordé au Docteur Jean-Jacques Muyembe Tamfum au pays du soleil levant, pour ses réalisations contre le virus Ebola ? Ces deux grands prix au niveau international ont valu à notre pays encore une dose de prestige. Il y a une année, ce pays en proie à toutes les mauvaises prédictions internationales, quant aux dernières élections présidentielles et législatives, a pu déjouer tous les pronostics des devins et divinités de malheur.
A ce jour, la première alternance politique à la magistrature suprême reste un fait marquant et porteur de beaucoup d’espoir pour l’avenir de la population. Le parcours post alternance d’une année a été une épreuve de la maturité politique des gouvernants et des gouvernés quant à la conservation et à la pérennisation des acquis de cette alternance au sommet de l’Etat qui ont largement contribué à enraciner notre balbutiante démocratie.
Pas d’agitations majeures au sein de la coalition au pouvoir, FCC-Cach. Contre vent et marées, la politique du pays poursuit son cours normal, certaine ment vers la conquête de sa destinée. L’impression affichée par tous est que chacun pour sa part a compris que le temps est venu pour mettre de côté la poursuite de ses intérêts personnels, égoïstes au détriment de l’intérêt global. L’homme Congolais étant l’épicentre de la politique du Président de la République et Chef de l’ Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, en commerce avec le programme du gouvernement et des efforts patriotiques de toutes les institutions; il va de soi que les efforts soient orientés vers le rétablissement de la paix à l’ Est de notre pays où se trouve installé depuis peu l’ état-major des FARD pour un face-à-face avec les armées étrangères qui ont imposé la terreur dans cette partie du pays depuis près de deux décennies.
Dans la province du Haut-Katanga, la question de l’insécurité des personnes et de leurs biens se pose, mais pas avec la même acuité, bien que ce soit des vies humaines qui sont gratuitement gommées par des bandits armés pour des fins qu’eux-mêmes connaissent.
Malheureusement, c’est sur ce ton triste que l’année 2019 vient d’être bouclée. Notons que les actions patriotiques engagées contre les tueurs des paisibles citoyens déjà meurtris par des années de souffrance sont prometteuses de part et d’autres. Espérons que ces efforts vers la paix ne seront pas déçus pour qu’enfin, le développement dont on a toujours parlé quitte le monde du rêve, des discours politiques fallacieux et devienne une réalité concrète profitable à tous. D’autre part, le budget relevé de
63% est davantage révélateur du souci et de la détermination du gouvernement à améliorer le vécu quotidien de la population.
Mais comment y arriver? La détermination des gouvernants semble sans recul ; la population est-elle aussi prête à s’inscrire sur ce chemin d’espérance ou restera-t-elle dans sa position d’attentisme pour que son bien-être descende tel la manne? Les deux composantes sont contraintes à se comprendre et à coopérer pour enfin unir les forces afin d’aboutir aux mêmes résultats: le bien-être de tous qui est le point de mire de tous les politiques. Certes, nous marchons vers l’accomplissement d’une superbe destinée partant des potentiels dont le pays dispose et même du potentiel humain qui ne fait aucun doute. Mais encore faudrait-il que le travail de meure consciencieux afin que notre devenir ne soit plus désormais conjugué au futur. Au lieu de « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant… », par le travail, » bâtissons ensemble notre pays ».
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