Il a été dit que c’est bien suite à son expertise, son expérience doublée de rigueur que le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi a daigné jeter son dévolu sur lui, il s’agit sans pour autant le citer de l’inspecteur général Jules Alingete Key.
D’entrée de jeu, l’homme annonce ses couleurs et de la plus belle manière. Placer l’infrastructure humaine au centre d’intérêt de cette institution de contrôle est l’une des priorités vitales que s’assigne le nouvel Inspecteur Jules Alingete, c’est dans ce registre que l’I.G.F estime qu’en vue de redynamiser ses activités, renforcer et rajeunir son effectif quasi insuffisant et vieillissant, il lui faut un sang nouveau et chaud et des esprits plus qu’équilibrés. Au cours d’un entretien avec les médias de la capitale, l’I.G Jules Alingete a eu à dénoncer avec véhémence la prédation des finances publiques, une vieille réalité alarmante et déplorable ayant saigné à blanc l’économie du pays il y’a belle lurette. Déplorant les antivaleurs comme la fraude et la corruptions qui de l’avis de moult observateurs se sont radicalisées jusqu’à s’institutionnaliser il a déclaré avoir eu pour mission durant son mandat de les combattre afin de les éradiquer et aussi de procéder au contrôle des exonérations et de veiller à ce que les compensations sur les recettes publiques ne soient plus d’application. Jules Alingete, inspecteur général de l’I.G.F a martelé que les compensations sur les recettes publiques et les exonérations sont des méthodes savamment conçues pour détourner les deniers publiques. A en croire les enquêtes nourries menées par l’I.G.F, plus de 1300 exonérations ont été répertoriées avec un cinglant manque à gagner de 5 milliards de dollars américains. Par un travail de fourmi, les exonérations valables et normatives seront maintenues mais celles fantaisistes, relevant de la pire prédation seront annulées et les bénéficiaires, fossoyeurs de l’économie du pays démasqués seront sommés de payer les manques à gagner, pour ainsi remettre le trésor public dans ses droits les plus légitimes. Quant aux compensations, l’I.G.F a évalué un stock plafonnant à un milliard et demi de la devise américaine. A ce chapitre, près de 900.000.000 dollar se sont volatilisés à cause des fausses compensations. Jules Alingete a en outre révélé que de 2014 à 2016, la R.D.C avait connu une pression fiscale de 14 pourcent, aujourd’hui avec la même fiscalité, la pression est descendue à 9 pourcent, la différence, c’est le produit des compensations fantaisistes et exonérations injustifiées qui font la loi dans les finances publiques R.D.Congolaises. L’I.G.F s’interroge de savoir s’il était normal d’aider les institutions financières budgétaires internationales pour renflouer son budget maigrichon, alors que des milliards vont dans les poches des individus.
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