Il y a peu, presque partout en RDC, les sièges des associations socioculturelles ont vibré, célébrant avec faste l’élévation des leurs au niveau tant provincial que national. Il a été question de dire merci à la base tribale sans laquelle semble-t il, on n’aurait pas émergé. Ainsi, il est fréquent de voir les représentants de ces associations sortir becs et ongles lorsque les intérêts de la tribu sont en danger. Les déclarations de soutien pleuvent à travers les médias quand il faut porter secours à un frère démis ou sur le point d’être éjecté d’une quelconque fonction. Cependant les temps que nous traversons et surtout dans le cadre du développement tant souhaité par tous pour notre pays, ces associations, ont-elles un impact positif sur la société? Les Noirs sud-africains, à l’instar d’autres peuples xénophobes n’y sont pas allés de main morte pour démontrer à la face du monde leur animosité envers leurs frères originaires d’autres pays oubliant que ces derniers ont tant soit peu contribué à l’élévation de la nation de Mandela et même que beaucoup de leurs propres compatriotes se sont expatriés. A l’instar de ces pratiques très peu orthodoxes, les mêmes comportements, les mêmes attitudes s’observent à moindre échelle et sont bien voilées dans ces associations socioculturelles.
Quelles valeurs devraient-elles promouvoir?
Selon leur essence, elles visent l’accompagnement social et éducatif des jeunes ; elles visent à favoriser leur développement personnel ainsi que leur intégration dans la société en tant que citoyens actifs et responsables. Cependant, de façon concrète que remarque-t-on? Elles couvent en leur sein un tribalisme fortement concentré. Il suffit de les répertorier pour se rendre compte de la difficile mission à laquelle se sont retrouvés confrontés et que continuent à braver nos dirigeants afin de faire de notre pays, une nation véritablement unie. La RDC compte environ 426 tribus réparties sur les 26 provinces existantes. Une image assez représentative de la diversité culturelle qui est aussi le nombre de difficultés à surmonter pour avoir véritablement une nation. Au moment où la mondialisation est sur toutes les lèvres, que les barrières linguistiques ont tendance à tomber et que le monde tend à devenir un village planétaire. Selon leur essence, elles visent l’accompagnement social et éducatif des jeunes ; elles visent à favoriser leur développement personnel ainsi que leur intégration dans la société en tant que citoyens actifs et responsables.
Cependant, de façon concrète que remarque-t-on?
Elles couvent en leur sein un tribalisme fortement concentré. Il suffit de les répertorier pour se rendre compte de la difficile mission à laquelle se sont retrouvés confrontés et que continuent à braver nos dirigeants afin de faire de notre pays, une nation véritablement unie. La RDC compte environ 426 tribus réparties sur les 26 provinces existantes. Une image assez représentative de la diversité culturelle qui est aussi le nombre de difficultés à surmonter pour avoir véritablement une nation. Au moment où la mondialisation est sur toutes les lèvres, que les barrières linguistiques ont tendance à tomber et que le monde tend à devenir un village planétaireles pratiques tribales ont plutôt tendance à s’enraciner en RDC. Le récent découpage territorial qui avait entre autres missions de permettre le développement des plus petites entités a plutôt fait l’affaire de ceux qui ne juraient que par la tribu, se trouvant désormais dans leur élément. Dans certains bureaux, la langue officielle est supplantée par la langue vernaculaire du chef. Un genre de comportement qui d’office avalise le favoritisme, le clientélisme et autres maux dont la société congolaise cherche à se défaire. Comment réellement envisager un Congo fort, uni et prospère quand chaque peuple, chaque groupement cherche le meilleur pour lui,’médiocrisent’ les autres; quand au lieu que prime la méritocratie, la compétence, c’est plutôt la tribu qui est mise en avant. Une éducation de base de qualité, gratuite et accessible à tous les enfants, sans distinction aucune, voilà une mesure qui tombe a point pour l’avenir de notre pays. Les décideurs devraient songer à insérer au programme scolaire de base certaines notions de civisme ceci permettra dans un avenir pas trop lointain à la RDC d’avoir une élite qui évoluera sans barrières tribales ou culturelles et se battra réellement pour l’épanouissement et le développement de notre pays.
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