Apres les troubles qui ont émaillé la tranquillité légendaire de la ville cuprifère, le Gouvernement provincial du Haut-katanga a déclaré ne pas reconnaitre le bilan fait par les ONG locales au sujet précisément de la marche du 09 juillet 2020.
Ces organisations des Droits humains ont établi un rapport selon lequel il y aurait trente personnes disparues, sept morts et quatre corps repêchés dans la rivière Lubumbashi. Ce rapport est rejeté par le gouvernement provincial du Haut-Katanga. Celui-ci a fait savoir au public qu’après la marche, le bilan officiel établi par le commandement de la police nationale à Kinshasa a fait état d’un seul mort à Lubumbashi. IL s’agit d’un manifestant qui forçait le passage d’une barrière au camp Vangu en dépit des tirs de sommation a-t-il précisé. IL ajoute par ailleurs avoir recueilli le témoignage d’un homme qui aurait vu un militant de l’UDPS se noyer dans ladite rivière. A cet effet, le gouvernement provincial a demandé qu’une enquête soit diligentée par la justice. Chose qui a été faite. Le Ministre de l’intérieur précise que cette enquête menée par la justice, renseigne qu’il s’agissait de trois et non quatre corps repêchés tel que documenté par quelques ONG locales qui mettent en cause le gouvernement provincial du Haut-Katanga. Pour dissiper tout malentendu, le porte-parole du gouvernement provincial avait rendu public il y’a peu un communiqué de presse pour faire savoir que les enquêtes du juge d’instruction se poursuivent pour appréhender les coupales du meurtre des trois personnes retrouvées mortes dans la rivière Lubumbashi. Quant aux trente personnes portées disparues, le ministère de l’intérieur indique n’avoir reçu aucune plainte liée à la disparition d’un quelconque militant de la marche du 09 Juillet dernier. Service de communication du gouvernement du Haut-Katanga.
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